Stéphanie Grammond s'insurge contre les Airbnb - https://plus.lapresse.ca/screens/e3b10584-876b-4843-a94c-d78a36b2e0c0|_0.html?utm_content=screen&utm_medium=email&utm_campaign=microsite+share
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Stéphanie Grammond speaks out against Airbnb - https://plus.lapresse.ca/screens/e3b10584-876b-4843-a94c-d78a36b2e0c0|_0.html?utm_content=screen&utm_medium=email&utm_campaign=microsite+share
Le 21 mars 2023 / March 21, 2023
Contrairement à la rhétorique du logement collaboratif, près de 50 % de tous les revenus d'Airbnb en 2018 ont été générés par des opérateurs commerciaux qui gèrent plusieurs inscriptions (1). Il existait donc une forte concentration de personnes utilisant Airbnb ou des plateformes similaires à des fins commerciales uniquement. Et cette tendance semble s'être poursuivie de plus belle avec la COVID. À preuve, lors de la consultation publique tenue le 28 février 2022, un propriétaire de plus de 10 propriétés au Lac-Brome, s'exprimant en faveur de la location de type Airbnb, a admis que son objectif était de devenir le plus grand hôte Airbnb de la région. Soyons réalistes, nous ne parlons pas uniquement de propriétaires de résidences principales ou secondaires qui souhaitent louer leurs propriétés à quelques occasions dans l'année. Alors quel est le véritable impact économique des Airbnb? Peut-on vraiment affirmer que les visiteurs de courte durée (2-3 nuits) profiteront davantage à l'économie locale que les propriétaires permanents, secondaires ou locataires saisonniers (6 mois)? Qu'en est-il si les visiteurs de courte durée apportent avec eux la nourriture dont ils ont besoin pour le week-end au lieu de l'acheter localement? Quelle est la probabilité que les visiteurs de courte durée fréquentent nos restaurants pendant leur séjour plutôt que de se préparer de bons repas sur le BBQ? Quel est donc le véritable impact économique des visiteurs de courte durée? Le savons-nous vraiment? Ce que nous savons, en revanche, c'est que ce type d'hébergement a un impact négatif sur le développement régional en provoquant une forte hausse du coût du logement, ce qui aggrave la pénurie de main-d'œuvre (2).
Enfin, sur ce sujet, voyons ce que le maire Richard Perron de l'Anse-Saint-Jean a constaté dans sa municipalité suite à l'augmentation du nombre de logements offerts sur la plateforme Airbnb: "Les gens qui veulent s'établir chez nous de façon permanente ne trouvent pas de maison. Ils pourraient occuper des emplois et contribuer au dynamisme de la municipalité 12 mois par année, pas seulement pendant les 3 mois mois de l'été comme les touristes" (2).
07/06/2022
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Contrary to the rhetoric of home-sharing, nearly 50% of all Airbnb revenue in 2018 was generated by commercial operators who manage multiple listings (1). So there was a large concentration of people using Airbnb or similar platforms for commercial purposes only. And this trend seems to have continued unabated with COVID. For example, at the public consultation meeting held on February 28, 2022, one owner of over ten properties in Brome Lake, speaking in favour of Airbnb, admitted his goal was to become the most prominent Airbnb host in the area. Let’s be clear; we are not only talking about owners of primary or secondary residences who wish to rent out their properties occasionally during the year. So then, what is the actual economic impact of Airbnb? Can we say that short-term visitors (2-3 nights) will benefit the local economy more than permanent, secondary owners or seasonal tenants (6 months)? What if the short-term visitors bring the food they need for the weekend instead of buying locally? What is the likelihood short-term visitors will visit our restaurants during their stay rather than cook themselves meals on the BBQ? So what is the actual economic impact of short-term visitors? Do we know? What we do know, however, is that this type of accommodation hurts the local economy by causing a sharp rise in the cost of rent, thereby exacerbating the workforce shortage (2). Finally, let's look at what Mayor Richard Perron of L'Anse-Saint-Jean has observed in his municipality following the increase in the number of accommodations offered on the Airbnb platform: "People who want to settle here permanently can't find a house. They could occupy jobs and contribute to the dynamism of the municipality 12 months a year, not only during the three months of the summer like the tourists".(translated by VLB) (2)
07/06/2022
(1) Short-term rentals in Canada: Uneven growth, uneven impacts, June 14, 2019 - School of Urban Planning, McGill University;
(2) https://lactualite.com/lactualite-affaires/la-guerre-des-chalets/
L'administration Burcombe a voulu imposer l'adoption du règlement 596-12 concernant la location à courte durée (n'excédant pas 31 jours) malgré une opposition féroce de divers groupes de citoyens concernés. Elle refusait alors de revoir le projet de règlement et de rencontrer les citoyens qui s'opposent audit règlement tel que rédigé. Compte tenu du résultat de la période de signatures (27 et 28 mai), nous avons espoir que les élus voudront maintenant rencontré les différents groupes qui s'opposent audit règlement. Le libellé du règlement 596-12 se trouve à: https://lacbrome.ca/download/news_documents/596-12-second-projet-de-Reglement-zonage.pdf
Vigilance Lac-Brome s'oppose à ce que la location à courte durée soit permise dans tous les secteurs de la ville. Ce faisant, Vigilance Lac-Brome espère protéger et préserver le caractère paisible et sécuritaire de notre village. Les municipalités avoisinantes ont interdit ou limité drastiquement la location à courte durée. Plusieurs autres municipalités au Québec (1) doivent malheureusement composer avec les problèmes de bruit, de nuisance causés par les locataires à court durée et une hausse sensible du coût de la location à long terme.
(révisé 07/06/2022)
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The Burcombe administration wanted to force the adoption of by-law 596-12 concerning short-term rentals (not exceeding 31 days) despite fierce opposition from various groups of concerned citizens. It refused to review the draft by-law and meet with citizens who object to it as written. Given the outcome of the signature period (27-28 May), we are hopeful that the elected officials will now want to meet with the various groups that oppose the by-law. The wording of by-law 596-12 can be found at: https://lacbrome.ca/en/download/news_documents/596-12-second-projet-corrected-English-version.pdf;
Vigilance Lac-Brome is opposed to allowing short-term rentals in all areas of the Town. In doing so, Vigilance Lac-Brome hopes to protect and preserve our village's peaceful and safe character. The neighbouring towns have largely restricted or prohibited short-term rentals. Unfortunately, many other municipalities in Quebec (1) have to deal with noise and general nuisance problems caused by short-term tenants and a remarkable spike in the cost of the long-term rental.
(text revised and modified on June 7, 2022)
Plusieurs municipalités sont d'avis que la location à courte durée est un véritable fléau.
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Many municipalities are of the opinion that short-term rental is a real scourge.
30/01/2023
Isabelle Hachey de La Presse discute de la crise du logement en Gaspésie et des Airbnb / Isabelle Hachey of La Presse reports on the shortage of rentals in Gaspésie and the Airbnb
(... ) Il y a Anne-Marie Courtemanche, qui administre la page Facebook. Témoin quotidien du désespoir. Et, parfois, des pires fourberies. L’autre jour, elle a vu passer un logement à 1000 $ par mois, enfants non acceptés. C’était illégal, mais le propriétaire s’en foutait ; il a été submergé de demandes. Il a fait monter les enchères. Le lendemain, le loyer avait grimpé à 1500 $ par mois. Et, plus tard, à 2000 $ ! Il y a Marie-Ève O’Connor, qui voulait revenir s’installer à Chandler après trois années d’études à l’extérieur de la région. En six mois, la technicienne en santé animale n’a trouvé qu’un trois et demie hors de prix et des Airbnb. Plein d’Airbnb.
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(...) There is Anne-Marie Courtemanche, who administers the Facebook page. Daily witness of despair. And, sometimes, the worst tricks. The other day, she saw an apartment for $1000 a month, children not accepted. It was illegal, but the landlord didn't care; he was inundated with requests. He raised the stakes. The next day, the rent went up to $1500 a month. And, later, to $2000! There's Marie-Ève O'Connor, who wanted to move back to Chandler after three years of study outside the region. In six months, the animal health technician found only an overpriced three-and-a-half and Airbnb. Lots of Airbnb. (translated by Vigilance Lac-Brome)
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(,,,) Les touristes seront contents. Ils ne réaliseront pas que les logements qu’ils louent à prix d’or, pour les vacances, étaient occupés par des Gaspésiens jetés à la rue jusqu’en septembre. En Gaspésie, 15 % des locataires sont priés de quitter leur logement pendant la saison estivale pour faire place aux touristes. Beaucoup n’ont nulle part où aller. « Il y a des gens qui campent pendant l’été. D’autres qui habitent dans des roulottes. Il y a beaucoup d’itinérance cachée, des gens qui habitent dans leur famille, chez des amis », rapporte Cédric Dussault, porte-parole du Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec.
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(,,,) The tourists will be happy. They will not realize that the dwellings they rent at a high price for the vacations were occupied by Gaspesians who were thrown out on the street until September. In Gaspésie, 15% of tenants are asked to leave their homes during the summer to make room for tourists. Many have nowhere else to go. "There are people who camp during the summer. Some people live in trailers. There is a lot of hidden homelessness, people who live with their family, with friends," reports Cédric Dussault, spokesperson for the Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec. (translated by Vigilance Lac-Brome)
30/06/2022
Zacharie Goudreault du quotidien Le Devoir (https://www.ledevoir.com/societe/727767/logement-airbnb-prend-d-assaut-les-villages-champetres) a fait une analyse des effets de la location Airbnb dans les villages champêtres. Voici quelques extraits. / Zacharie Goudreault of the daily Le Devoir has done an analysis of the effects of Airbnb rentals in country villages. Here are some excerpts.
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(...) Or, la proportion du marché locatif qu’accapare cette plateforme est nettement plus élevée dans des dizaines de villages situés entre autres dans les régions de Charlevoix, des Laurentides et de l’Estrie qu’elle ne l’est dans la métropole, selon des données inédites provenant du site Inside Airbnb obtenues par Le Devoir. Celles-ci ne comptabilisent que les logements mis à louer pour de courtes durées sur cette plateforme et ne tiennent donc pas compte de ses concurrents, comme Sonder et Vrbo.
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(...) However, the proportion of the rental market that this platform monopolises is higher in dozens of villages located in the Charlevoix, Laurentian and Eastern Townships regions, among others, than in the metropolis, according to unpublished data from the Inside Airbnb site obtained by Le Devoir. These data only count the accommodations put up for rent for short periods on this platform and therefore do not take into account its competitors, such as Sonder and Vrbo. (translated by Vigilance Lac-Brome)
(...) « C’est très préoccupant parce qu’il y a une population à faible revenu qui habite toute l’année dans ces municipalités-là », où le marché locatif se resserre et où les loyers grimpent rapidement, souligne en entrevue la porte-parole du Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU), Véronique Laflamme.
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(...) "It is very worrisome because there is a low-income population that lives year-round in these municipalities," where the rental market is tightening and rents are rising rapidly, says Véronique Laflamme, spokesperson for the Front d'action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU), in an interview. (translated by Vigilance Lac-Brome)
(...) Le maire de Baie-Saint-Paul, Michaël Pilote, est d’ailleurs bien au fait de l’accaparement d’une partie des logements locatifs de sa ville par cette plateforme de location à court terme. Cette situation, souligne-t-il, survient au moment même où des travailleurs déclinent des offres dans le milieu de la restauration, de l’hôtellerie, voire dans l’hôpital de Baie-Saint-Paul, « parce qu’ils ne trouvent pas un endroit où se loger ».
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(...) The mayor of Baie-Saint-Paul, Michaël Pilote, is well aware that this short-term rental platform is taking over a portion of the rental units in his city. This situation, he points out, occurs at the same time that workers decline offers in the restaurant industry, the hotel industry, and even in the Baie-Saint-Paul hospital, "because they can't find a place to stay". (translated by Vigilance Lac-Brome)
(...) « C’est sûr que c’est préoccupant », lâche l’élu dans la fin vingtaine, qui « ne veut pas que la qualité de vie des gens qui habitent le territoire pâtisse du tourisme ». Il espère ainsi adopter, dans les prochaines semaines, des changements réglementaires qui auraient pour effet de limiter le nombre d’autorisations pouvant être délivrées sur son territoire pour ce type d’hébergement touristique, en plus de restreindre les zones permises. « On est en train d’être plus sévère et de limiter leur présence sur le territoire », soutient M. Pilote, qui a fait le constat que la législation mise en place par Québec pour encadrer les locations à court terme a « peu de mordant ».
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(...) "It's certainly a concern," says the elected official in his late twenties, who "does not want the quality of life of people who live in the territory to suffer from tourism. He, therefore, hopes to adopt, in the coming weeks, regulatory changes that would limit the number of permits that can be issued on his territory for this type of tourist accommodation, in addition to restricting the areas allowed. "We are in the process of being stricter and limiting their presence on the territory," said Mr Pilote, who noted that the legislation put in place by Quebec to regulate short-term rentals has "little teeth". (translated by Vigilance Lac-Brome)
(...) « Quand on sait qu’on peut gagner beaucoup d’argent en mettant un logement sur Airbnb, ça contribue aussi à faire augmenter le prix des loyers », au détriment des communautés locales », croit Mme Laflamme. C’est notamment le cas à Mont-Tremblant, où les loyers sont devenus « exorbitants », constate le travailleur de rue Martin Légaré, qui aide les personnes à faible revenu et vulnérables du secteur.
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(...) "When you know that you can make a lot of money by putting a home on Airbnb, it also contributes to raising the price of rents," to the detriment of "local communities," Laflamme believes. This is particularly the case in Mont-Tremblant, where rents have become "exorbitant", notes street worker Martin Légaré, who helps low-income and vulnerable people in the area. (translated by Vigilance Lac-Brome)
(...) « À Mont-Tremblant, il y a deux classes : il y a les pauvres et les riches », dit celui qui constate que les logements loués à prix d’or sur Airbnb empêchent par ricochet de nombreux locataires à faible revenu de se loger dans cette municipalité des Laurentides pour un prix qui convient à leur situation financière. « Le manque de logements, c’est énorme, j’ai des gens dans la rue, des gens qui font du couch surfing » en dormant chez des amis faute d’avoir leur propre chez-eux, confie M. Légaré. « S’il y avait des logements pour les assistés sociaux, ce serait génial, mais ils prennent tout ça pour faire du Airbnb. »
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(...) "In Mont-Tremblant, there are two classes: there are the poor and the rich," says the man who notes that the units rented at a high price on Airbnb prevent many low-income tenants from finding housing in this Laurentian municipality for a price that suits their financial situation. "The lack of housing is huge, I have people on the street, people who are couch surfing" by sleeping at friends' houses because they don't have their own place, says Mr Légaré. "If there was housing for people on welfare, it would be great, but they're taking all this stuff to do Airbnb." (translated by Vigilance Lac-Brome)
29/06/2022
Plan de lotissement du projet du chemin Frizzle
L'administration Burcombe autorise un projet résidentiel de haute densité de type urbain sur le chemin Frizzle sans consulter les citoyens
The Burcombe administration allows urban-style high density residential project on Frizzle Road without consulting the citizens
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